Le terme « basse-cour » a été fixé au XIIIe siècle. Il fait allusion au lieu où vivait la domesticité qui pratiquait l’élevage des volailles dans les châteaux forts du Moyen âge. À partir du règne de Henri IV, l’élevage des volailles s’est développé. Au XIXe siècle, chacun possédait une basse-cour dans les campagnes françaises.
Les races
L’engouement pour les volailles s’est accompagné par la création et la sélection d’un grand nombre de races. Régionales, voire locales, elles étaient bien adaptées à leur terroir, mais ne produisaient valablement que dans les régions offrant des conditions d’élevage similaires. La classification actuelle, établie par la Société Centrale d’Aviculture de France, regroupe toutes les races selon leur origine géographique, avec une distinction entre les races françaises et les races étrangères, et un classement par taille.
On distingue les grandes espèces des variétés naines élevées pour la beauté de leur plumage. Pour l’élevage intensif, une autre distinction est importante : le type de production obtenue. Cette exigence a entraîné la sélection de races très spécialisées pour la ponte, avec des records de plus de 300 œufs par an.