Le guide pour tout savoir sur les poules pondeuses

Solides, rustiques, prolifiques, les poules pondeuses constituent la base d’une basse-cour familiale. Élevés dans un enclos bien localisé, facile d’accès et d’entretien, ces animaux joyeux, dynamiques et attrayants sont parfaitement adaptés à l’éleveur amateur et même au débutant. L’élevage des poules pondeuses peut se pratiquer en plein air  ou dans des enclos où chaque race est bien séparée.

Nos réponses aux questions les plus posées

Vous êtes nombreux (ses) à nous poser des questions générales sur l’élevage de poules pondeuses. Nous vous proposons un florilège des sujets qui interrogent le plus nos lecteurs.

La poule ne commence à couver que lorsqu’elle a fini de pondre la totalité des œufs de la couvée. L’évolution des premiers œufs pondus est suspendue pour reprendre lors du début de la couvaison, ce qui a pour effet de synchroniser le développement des oeufs. Cette attente peut durer dix jours sans conséquence pour le futur poussin.
Ceci provient certainement d’un manque de calcium. Vous pouvez mettre à leur disposition de la poudre de craie ou des coquilles d’huîtres concassées ( la valeur de 5 grammes par poule et par semaine). Ne donnez en aucun cas des coquilles d’œuf. Bien que celles-ci contiennent du calcium, elles inciteraient vos poules à casser la coquille de leurs propres œufs.
Il est difficile d’empêcher un coq de chanter. Le seul moyen serait de le placer, le soir, dans une petite caisse, sans lumière et de ne le libérer que le lendemain matin. Cependant, cette méthode ne fonctionne pas toujours. De plus, s'il existe d’autres coqs dans le voisinage, le vôtre répondra certainement au chant de ses congénères.
Oui, ces deux espèces peuvent cohabiter, car, en général, elles s’ignorent. Cependant, les canards ont tendance à barboter. Les abreuvoirs et le terrain risquent alors de se voir envahis par la boue. D’autre part, les poules se perchant pour dormir, les canards vont recevoir des fientes s’ils dorment dans le même local.
Il existe plusieurs méthodes pour faire découver votre poule ( pour arrêter la couvaison ) mais aucune n’est totalement efficace. Certains préconisent de laisser la poule dans le noir à la diète, de la tremper dans l’eau froide. Mais ces méthodes sont assez dures pour la poule et n’apportent pas nécessairement une amélioration. Vous pouvez également changer la poule d’environnement et à la placer sur un autre parcours. Une autre méthode semble être prometteuse : c’est l’utilisation de l’aspirine. Il semblerait que ce médicament soit efficace mais il faut rester très prudent quant à la dose à employer, car elle n’est pas encore bien fixée ( de l’ordre de 75 mg par poule, 3 fois par jour, pendant 2 jours ). La poule se remet alors à pondre en 10 jours minimum.
Cela est possible mais étant donné que ce sont des croisements consanguins, vous risquez d’obtenir des animaux moins performants. Les animaux issus de cette reproduction seront moins féconds, plus fragiles et plus sensibles aux maladies. Je vous conseillerais de ne pas les laisser se reproduire ou d’éliminer les coqs et d’introduire un coq étranger. Ainsi, vous éviterez une consanguinité préjudiciable.
Pour cela, il faut les mirer après 6 ou 7 jours d’incubation à l’aide d’un mire-œuf permettant d’apercevoir l’intérieur. Les œufs fécondés présentent une zone plus foncée au centre. Il est conseillé de les mirer à nouveau au 18ème jour pour éliminer les embryons morts. Dans ce cas, on n’observe pas de vaisseaux sanguins bien nets.
D’après ce que vous me décrivez, vos poules ont la gale des pattes. Il y a des croûtes blanchâtres , comme vous le décrivez, avec un décollement des écailles. Cette maladie n’est absolument pas transmissible à l’homme mais elle est contagieuse de poule à poule. Aussi, avant d’acheter d'autres poules, je vous conseillerais de traiter celle-ci. Pour cela, il faut appliquer un produit adapté sur les pattes en brossant pour enlever les croûtes.
Il peut y avoir plusieurs causes à ce problème. Les œufs peuvent être cassés accidentellement. Cela survient surtout lorsqu’il n’y a pas assez de paille au fond des pondoirs. Si une ou plusieurs poules cassent volontairement les œufs, il faut se demander si le poulailler est assez grand, si vos poules ont assez de nourriture et si leur alimentation est équilibrée. Si tout ceci est normal, il faudra repérer la ou les poules responsables, soit en observant du jaune au coin du bec, soit en les isolant chacune leur tour pour voir si la casse d’œuf se poursuit. La seule solution est alors de se débarrasser de la ou les poules perturbatrices avant que les autres les imitent.
Les poules volent très mal mais il arrive qu’elles puissent quand même franchir un obstacle relativement haut. Il existe deux méthodes pour résoudre ce problème. La première consiste à rehausser le grillage. La seconde s’applique aux poules elles-mêmes. En effet, il faut couper au ciseau les deux tiers des grandes plumes du bout des ailes mais sur une seule des deux ailes afin de déséquilibrer un éventuel vol. Bien que l’animal se débatte souvent, cette manoeuvre n’est jamais douloureuse pour la poule.
Une poule commence à pondre vers 5-6 mois. La meilleure production se situe la première et la deuxième année de ponte : les œufs sont plus gros et en quantité plus importante. Le nombre d’œufs diminue fortement la quatrième année mais se poursuit jusqu'à ce que la poule atteigne l’âge de 6 ans. A ce moment la ponte s’arrête.
Non. La couleur de la coquille ne dépend que de la race et d’aucun autre facteur, en particulier l’alimentation. La couleur va du blanc au brun foncé en passant par toutes les teintes intermédiaires. La race Araucana a même des œufs à coquille verte. Par contre, la couleur du jaune dépend fortement de l’alimentation ( l’intensité du jaune est accentuée par le maïs et la verdure )

À quand remontent les origines de l’élevage ?

La domestication de la poule est fort ancienne. Elle a dû commencer en Inde, puis en Chine, plus de cinq mille ans avant notre ère. Les premières poules auraient été introduites en Europe au VIe siècle avant J. – C. La date de leur apparition en France reste toujours mystérieuse. Les Celtes en élevaient beaucoup et ils avaient dédié le coq au soleil.

coq bankiva

Coq Bankiva. Crédit photo @ wikipédia

La poule et le coq (Gallus gallus) sont des oiseaux qui appartiennent à l’ordre des Gallinacés. L’ancêtre lointain de toutes nos volailles actuelles est le coq sauvage Bankiva, originaire de l’Asie du Sud-Est et de l’Inde. De petite taille, cet animal pèse de 750 g à 1,2 kg. Son plumage est doré avec une belle queue noire peu relevée.

La poule présente un plumage brunâtre et terne. Elle ne possède pratiquement pas de crête et de barbillons. Dans la nature, cette espèce vit en groupe de plusieurs individus, souvent perchés dans les arbres pour échapper aux prédateurs. Les coqs, très agressifs, se battent fréquemment.

Une production considérable

L’ élevage français a été longtemps caractérisé par la production traditionnelle de races réputées à la fois pour leur chair et leur ponte généreuse.Depuis quelques années, l’augmentation de la production a provoqué l’apparition d’élevages industriels de taille très importante, comprenant parfois plus de 10000 volailles.

Chaque français consomme environ 270 œufs par an, ce qui représente une consommation totale considérable d’environ 16,5 milliards d’œufs chaque année !Les œufs dont la coquille est colorée, ont la faveur des français, qui leur attribuent un meilleur goût et une qualité supérieure. En réalité, les œufs blancs sont tout aussi délicieux !

Le terme « basse-cour » a été fixé au XIIIe siècle. Il fait allusion au lieu où vivait la domesticité qui pratiquait l’élevage des volailles dans les châteaux forts du Moyen âge. À partir du règne de Henri IV, l’élevage des volailles s’est développé. Au XIXe siècle, chacun possédait une basse-cour dans les campagnes françaises.

Les races

L’engouement pour les volailles s’est accompagné par la création et la sélection d’un grand nombre de races. Régionales, voire locales, elles étaient bien adaptées à leur terroir, mais ne produisaient valablement que dans les régions offrant des conditions d’élevage similaires. La classification actuelle, établie par la Société Centrale d’Aviculture de France, regroupe toutes les races selon leur origine géographique, avec une distinction entre les races françaises et les races étrangères, et un classement par taille.

On distingue les grandes espèces des variétés naines élevées pour la beauté de leur plumage. Pour l’élevage intensif, une autre distinction est importante : le type de production obtenue. Cette exigence a entraîné la sélection de races très spécialisées pour la ponte, avec des records de plus de 300 œufs par an.

Les animaux domestiques

Menu