Une alimentation riche et bien équilibrée apporte à la poule tous les éléments qui lui sont nécessaires pour assurer sa croissance, son entretien, sa reproduction et la production d’œufs de qualité. Les pondeuses présentent des exigences bien spécifiques qu’il faut satisfaire.
On estime que la nourriture, chez la poule pondeuse, représente entre 60 et 70 % du coût total de production. Il est donc indispensable de connaître avec le plus de précision possible les exigences de l’animal.
Lorsqu’elles vivent en liberté, les poules passent une grande partie de leur temps à gratter le sol et à picorer. Elles consomment des graines, de la verdure et des petits animaux car leur régime est omnivore.
Les graines de céréales constituent une part importante de l’alimentation de la poule. Elles apportent des glucides, des lipides et des éléments minéraux. Donnez du blé et du maïs concassé. Les céréales font partie de tous les repas, à raison d’un tiers de graines le matin et de deux tiers le soir. Jetez-les à la volée, sur le sol, dans un endroit dégagé et propre. Les poules doivent tout consommer en une demi-heure.
De temps en temps, distribuez de l’avoine ou de l’orge. Ce sont de bons stimulants, à donner en hiver aux animaux les plus faibles. Il faut cependant éviter tout excès à cause de leurs propriétés laxatives. En période hivernale, complétez la ration avec du sarrasin.
Pour un meilleur équilibre des repas, distribuez un mélange de céréales. Quand il constitue la base exclusive de l’alimentation, le maïs favorise un engraissement trop rapide et excessif. Favorisez la ponte avec du chènevis ou des graines d’ortie, accompagnés d’un complément de verdure pour limiter les effets constipants de ces aliments.
La traditionnelle distribution du grain à la volée entraîne un gaspillage peu satisfaisant sur le plan économique.
La poule manifeste de grands besoins en eau et boit beaucoup. Mettez toujours à sa portée de l’eau fraîche et propre. En été, changez l’eau des abreuvoirs une fois par jour. Désinfectez les contenants toute les semaines. Un manque d’eau peut provoquer l’arrêt de la ponte. Il est aussi préjudiciable à la santé de l’animal.
Cet élément minéral, nécessaire à la formation du squelette de la volaille, entre en grande quantité dans la composition de la coquille de l’œuf. Dans un récipient spécial, laissez à la disposition permanente des poules de la poudre de craie ou des coquilles d’huîtres concassées. Elles en picoreront à leur guise, sachant fort bien se réguler naturellement dans ce domaine.
La poule est une grande consommatrice de verdure, dont elle doit toujours disposer en quantité suffisante. Source de vitamines et d’oligoéléments, les végétaux frais jouent un rôle de lest et facilitent la digestion des autres aliments. Attention, donnés en excès, ils provoquent des diarrhées.
Coqs et poules aiment une grande variété de plantes : pissenlits, petites graminées, gazon, orties et autres mauvaises herbes, qu’ils savent trier pour éliminer les espèces toxiques. Donnez de la salade verte, des fruits et des épluchures, excepté celles de la pomme de terre. Variez le menu avec de la luzerne ou du trèfle fraîchement fauché, mais aussi des navets, des betteraves, des rutabagas, des carottes fourragères ou des choux. Évitez les tontes de gazon qui ont tendance à fermenter.
La verdure n’est pas placée dans les mangeoires. Jetez-la sur le sol propre, en l’éparpillant en plusieurs petits tas. La graine d’ortie favorise la ponte chez la poule.
La poule ingère des graviers qu’elle accumule dans son gésier pour broyer les graines qu’elle a avalées. Cette partie spécifique de la ration est appelée le « grit ». Maintenez en permanence un récipient rempli de sable grossier (les éléments ne doivent pas dépasser 5 mm) à la portée des volailles. Elles viendront se servir d’elles-mêmes en fonction de leurs besoins.
Conseils pratiques et précis pour créer une petite basse-cour et déguster les fruits d’un élevage facile.
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