Quelle race de poule choisir ?
Bon nombre de races ayant été sélectionnées sur le plan local dans le but de développer des qualités particulières avec des sujets bien adaptés, les pondeuses françaises sont à privilégier.
Bon nombre de races ayant été sélectionnées sur le plan local dans le but de développer des qualités particulières avec des sujets bien adaptés, les pondeuses françaises sont à privilégier.
L’élevage intensif industriel utilise un petit nombre de souches, sélectionnées pour augmenter les rendements de production. Ces volailles sont peu adaptées à l’élevage amateur familial.
Pour débuter votre élevage à la maison, recherchez des poules plus résistantes, en choisissant parmi les nombreuses races locales, de créations anciennes ou récentes. Sachez qu’il existe des races sélectionnées uniquement pour la ponte.
Cette race d’origine très ancienne est une des plus renommées et des plus élevées parmi les volailles françaises.
Présente dans les basses-cours depuis plus de quatre siècles, c’est une poule prolifique, un peu sauvage, qui aime vagabonder.
Elle peut être maintenue en liberté ou placée dans une grande volière, fermée sur le dessus, dans les zones où les prédateurs sont nombreux.
Très rustique, elle peut s’adapter à la plupart des climats. Il existe quatre variétés : la grise, la bleue, la blanche, célèbre pour sa chair fine, au goût incomparable, et la noire, très élégante, réputée pour ses qualités de pondeuse.
Bon à savoir : cette race produit de nombreux œufs à coquille blanche très savoureux. De taille moyenne, leur poids est en général supérieur à 60 g car ils sont bien denses. Précoce, la Bresse-Gauloise peut pondre dès l’âge de 4 à 5 mois.
Surnommée la « poule aux œufs d’or » à cause du bel aspect et de la couleur « extra-roux » de ses œufs, mais aussi pour sa productivité, cette volaille originaire de Charente-Maritime est considérée comme une bonne pondeuse et une couveuse de qualité.
Des pontes annuelles de 170 à 200 œufs sont fréquentes, avec des records de 300 œufs. Le coq pèse de 3,5 à 4 kg, la poule, de 2,5 à 3,2 kg. Les poussins ont une croissance rapide.
Les coloris du plumage sont variés : blanc, herminé, fauve saumoné, coucou argenté et doré, noir cuivré.
Bon à savoir : chez cette race, les œufs, plus riches en protéines que la moyenne, se caractérisent par un poids élevé, compris entre 75 et plus de 80 g. La coquille et la membrane coquillière très épaisses limitent les pertes pendant le transport et augmentent la durée de l’état de « fraîcheur » de l’œuf.
Le cheptel des volailles françaises est très diversifié. Mais depuis le début du XXe siècle, les effectifs des races locales ou régionales ont beaucoup diminué. Vous aurez sans doute un peu de mal à vous les procurer, mais vous serez largement récompensé par les résultats, qui enchanteront les plus fins gourmets. C’est aussi un moyen très pertinent de participer à la biodiversité et à la préservation d’un patrimoine génétique, qui sans les éleveurs amateurs pourrait disparaître.
Assez bien représentée dans l’Est de la France, c’est une bonne pondeuse, précoce. Elle produit des gros œufs blancs, même en hiver. Rustique, elle est tout à fait adaptée aux climats rudes et aux saisons contrastées. Attention, cette poule est très alerte et elle s’envole facilement !
C’est une race assez polyvalente qui produit dès l’âge de 4,5 mois des œufs blancs, allongés, de 60 à 70 g en moyenne. Originaire de la région de Gournay-en-Bray en Seine Maritime, cette race au plumage pie a failli disparaître. Mais elle retrouve actuellement une certaine vogue car elle est rustique.
C’est une des plus anciennes races françaises, bien implantée dans la région Centre et en Auvergne.
Très rustique et précoce, la poule pond une moyenne annuelle de 200 œufs de calibre moyen (60 g) avec une coquille blanche.
Avec la poule commune, la production d’œufs n’est pas prévisible avec précision.
Sans race bien définie, la poule commune est chez les gallinacés ce que le « gouttière » est dans le monde félin. Elle n’a pas de signes particuliers.
À crête simple ou double, elle peut présenter toutes les couleurs de plumage, le doré roux et le noir étant les plus fréquents.
Ses origines se perdent dans les nombreux croisements aléatoires effectués entre diverses races françaises ou étrangères.
Ces croisements ont été provoqués dans le but d’améliorer la ponte ou la production de chair des poulaillers familiaux.
Mais un certain goût pour les races authentiques et la recherche d’une production importante et régulière ont provoqué le déclin de la poule commune. Elle reste toutefois très répandue dans toute la France.
Les poules faisant partie des petits élevages traditionnels sur tous les continents, des races de qualité ont été fixées ici et là. D’aspect souvent différent de nos poules françaises, elles allient la productivité avec un aspect esthétique indéniable qui fait leur succès.
Au cours du XIXe siècle, plusieurs races asiatiques (Langshan, Brahma et Cochin, notamment) ont été introduites en France. Devenues de sévères concurrentes des volailles rustiques des basses-cours françaises, elles ont permis de redonner de la vigueur à nos races locales, qui connurent un véritable âge d’or au début du XXe siècle.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’importation de races américaines et la création de variétés spécialisées et très productives pour les élevages intensifs, ont provoqué la régression des races traditionnelles.
Aujourd’hui, les pondeuses les plus répandues chez les professionnels sont l’Isa Brown, la Hubbard Comet, la Lohman Brown, la Ross Brown, la Tetra SL, la Hisex Rousse, la Shaver Starcross Brown, la Arbor Acres SL pour les poules productrices d’œufs colorés et la Hisex blanche, la Shaver, la Babcok et la Ross pour la production d’œufs blancs.
Contrairement à son appellation, la ‘Hambourg’, avec sa forme pailletée, n’est pas originaire d’Allemagne, mais d’Asie.
Cette race légère (les coqs ne dépassent pas 2 à 2,5 kg et les poules 1,5 à 2 kg) provient d’une sélection réalisée à partir de poules asiatiques élevées dans les régions côtières du Nord de l’Allemagne. Élégante et svelte, elle est appréciée comme volaille d’ornement.
Bon à savoir : c’est une excellente pondeuse, qui produit des œufs de 50 g à coquille blanche. Sa productivité l’a fait surnommer la « pondeuse quotidienne » !.
La ‘Leghorn dorée’ a conservé un beau plumage proche de son ancêtre le ‘Bankiva’.
Cette race appartient à un groupe important de volailles qui ont pour lointaines origines des poules fermières italiennes, de la région de Livourne. Elle a été ensuite importée aux États-Unis, puis réintroduite en en Europe. De cette large distribution géographique, il a résulté des variétés nombreuses. Seules les poules à plumage blanc (Leghorn type américain, Leghorn type anglais et Leghorn de typemoderne) ainsi que les Leghorn dorées peuvent être sélectionnées pour la ponte.
Renseignez-vous avant l’achat sur les qualités intrinsèques des géniteurs des poussins des poules pondeuses que vous avez décidé d’élever. Au sein d’une même race, il existe souvent différentes lignées, qui se caractérisent par des variations importantes dans leurs performances.
En effet, la sélection a pour but d’améliorer certaines qualités spécifiques sans pour autant modifier le standard apparent de la volaille. En revanche, le développement d’un critère peut amoindrir les autres performances.
Coq Brahma : cette race asiatique solide, très élégante, est souvent utilisée pour les croisements. C’est une bonne pondeuse.
Achetez donc des poussins dans des élevages réputés pour la qualité et la productivité de leurs œufs et non chez des professionnels qui cherchent à privilégier la chair.
Bonne reproductrice Originaire de cette île des Baléares, cette belle volaille vigoureuse existe en trois variétés : noire, blanche et fauve. Cette race a été utilisée dans de nombreux croisements. Elle est à l’origine de l’Orpington noire et de l’Australorp, deux races à la ponte abondante.
Bon à savoir : cette poule pond en grande quantité des gros œufs blancs, d’environ 60 g.
Polyvalente D’origine allemande, elle est apparue dans les élevages après 1940. Très active malgré sa grande taille. C’est une race rustique, facile et d’une bonne longévité.
Bon à savoir : la ponte est très précoce et abondante. La chair blanche est très tendre.
Très vigoureuse Originaire d’Asie, mais pourtant rustique, cette race de grande taille produit environ 150 œufs de petit calibre par an. On l’élève peu car c’est une grosse mangeuse.
Bon à savoir : la Brahma est très utilisée dans les croisements avec les autres races, même de chair.
Coq ‘Rhode Island’. La poule est une excellente pondeuse.
Élevage facile Créée aux États-Unis au milieu du XIXe siècle, cette race au plumage d’un rouge acajou brillant est facile à élever car d’un caractère doux.
Bon à savoir : Précoce, la poule donne des œufs bruns de 55 à 60 g. C’est une bonne couveuse.
Ces poules offrent une ponte régulière généreuse et une chair de qualité. On les désigne indifféremment par les termes de poules « mixtes » ou de « volailles à deux fins ». Certaines variétés possèdent une élégance et un plumage dignes des plus belles volailles d’agrément.
Coq race Gâtinaise. La poule est une pondeuse très productive.
Cette poule de terroir, apparue et développée dans le Loiret et la Seine-et Marne, est une race bien fixée. L’animal est actif et s’adapte à la plupart des climats.
Bon à savoir : la ponte débute vers l’âge de six mois. Une poule de bonne souche produit 240 œufs par an. Ils sont blancs, pour un poids d’environ 60 g.
C’est une race d’origine britannique qui offre à la fois une chair de qualité et une ponte hivernale d’œufs à la coquille crème. Massive, ronde, avec des plumes fournies, l’Orpington est décorative et facile à élever.
Bon à savoir : la poule précoce commence à pondre avant six mois, environ 150 œufs par an de 60 à 65 g.
L’Orpington est une poule sympathique et très rustique.
La Sussex herminée est parfaite pour l’élevage familial
Cette race créée en Grande-Bretagne est réputée pour ses qualités d’ensemble et sa bonne adaptation à un élevage fermier. La chair est vraiment délicieuse. La variété herminée blanche avec un camaïeu de noir est la plus courante. Les deux sexes sont de même teinte.
Bon à savoir : la poule pond très bien en hiver, de très gros œufs, pesant en moyenne 70 g.
Cette race américaine de création récente a été importée en Europe en 1950. Elle produit des volailles de chair précoces mais aussi une ponte régulière et abondante. Ses performances la font apprécier dans la sélection de souches destinées à l’élevage intensif.
Bon à savoir : volaille rustique, au plumage d’un fauve acajou intense, la New Hampshire est le type parfait de la poule « mixte ». Les œufs de 55 à 60 g ont une coquille de couleur brune.
Cette race, issue de volailles fermières d’origine allemandes, est sélectionnée depuis 1894. Potelée et trapue, la poule est alerte et rustique.
Bon à savoir : elle donne une chair de bonne qualité ainsi qu’une ponte à grand rendement sur plusieurs années. Les œufs blancs pèsent environ 55 g.
Reconnue aux États-Unis en 1883, cette race a été introduite en France en 1888. Très rustique, c’est une excellente pondeuse qui produit 160 œufs à coquille brun à roux, même en hiver et pendant la mue. Sa productivité en chair est rapide et élevée.
Bon à savoir : recommandée pour les petits poulaillers citadins, elle pond des œufs de 60 g environ.
Conseils pratiques et précis pour créer une petite basse-cour et déguster les fruits d’un élevage facile.
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