Si l’arbuste est caduc, vous pourrez le transplanter au cours de l’automne ou de l’hiver, quand le sol n’est ni gelé ni trop humide. Commencez par creuser une tranchée tout autour de l’arbuste sur une profondeur de 40 à 50 cm avec une pelle-bêche bien coupante.
Placez-vous à l’aplomb de la ramure, c’est-à-dire au minimum à 50 cm du tronc. Soulevez ensuite la motte peu à peu en passant la pelle dessous, ce qui coupera les racines du fond. Penchez l’arbuste dans la tranchée et placez dessous une bâche solide qui dépassera de tous les côtés. Attachez cette bâche au tronc en serrant bien pour garder la motte intacte, puis placez une planche en pan incliné dans le trou.
Vous ferez glisser l’arbuste sur la planche pour le sortir du trou. Faites-vous aider par quelqu’un, car l’opération demande un gros effort physique. Replantez aussitôt à l’emplacement voulu en enlevant la bâche une fois la motte calée dans le nouveau trou de plantation, et arrosez copieusement. Attention, si l’arbuste est âgé ou de très grande ampleur, il vaut vieux procéder en deux temps afin de prendre toutes les précautions pour assurer le succès de la transplantation.
Les racines sont très développées dans le sol, et assez loin. Il faut donc les obliger à revenir plus près du tronc en creusant une tranchée de 15 cm de large à 60 ou 80 cm du tronc, sur un demi-cercle uniquement. De fines racines et radicelles vont se développer dans la motte pour aider l’arbuste à se maintenir en bonne santé. Six mois plus tard, vous creuserez la tranchée sur le demi-cercle restant et attendrez encore quelques mois pour procéder à la transplantation, le temps que les racines se re-développent aussi de ce côté-là.
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